Page 16 - VDP_GUIDE_2020
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                VERNAISON
    Au bonheur des chineurs
dans leL
orsque l’on pénètre dans le marché Vernaison par l’une de ses quatre portes, on se perd agréablement
marché Vernaison est né. C’est la première version des Puces telles que nous les connaissons aujourd’hui. Progressivement, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale,
les installations seront consolidées et des stands plus adéquats verront le jour.
Les visiteurs découvrent, avec la mine ravie du chineur en excursion, l’esprit de village qui se dégage de ce véritable jardin d’Éden des brocanteurs dans lequel
on prend goût à se perdre. Et puis,
au cœur de ce labyrinthe, dans l’allée 10, on tombe sur le bistrot-guinguette
« Chez Louisette », où l’on reprend quelques forces en appréciant les performances des accordéonistes maison qui donnent toute son authenticité au marché Vernaison.
   dédale des ruelles étroites, des passages couverts, tombant coup sur coup sur des marchands de meuble de style,
de jouets anciens ou de verres.
Quelques années après la Première Guerre mondiale, en 1920, l’homme d’affaires Romain Venaison est le premier à installer à Saint-Ouen de petits stands en bois préfabriqués. Ceux-ci viennent remplacer les campements des crocheteurs et autres chiffonniers qui vendaient le butin récupéré à Paris. Le
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